ETUDE DE CAS

Etude de cas n°1 : FARMVILLE


C'est un jeu ludique qui est à user avec précaution pour éviter toute dépendance à celui-ci, ce qui peut engendrer des conséquences familiales, sociales ou des soucis de santé.

      La protagoniste de l'étude de cas Elodie Mai a 29 ans est chef de projet chez Artpro et est en couple. Vu son âge et sa responsabilité au sein de son travail, cela laisse supposer qu'il s'agit d'une personne mure, raisonnée et posée.

   
     A lire son parcours, c'est une futur "clément" qui se construit. Le cas d'Elodie est un cas parmi tant d'autres ou certains se sont essayés aux jeux sur Facebook par curiosité, par invitation d'amis, ou parce que les jeunes ou les propres enfants en jouent.
Et Farmville n'est qu'une application parmi tant d'autres : on peut trouver "diamond crush"," meow chat", "candy crush", "farm heroes saga", "criminal case"... et bien d'autres.

   Elodie reflète bien la personnalité d'un adulte qui non adepte d'application sur Facebook, une fois qu'elle s'essaye (même si l'on sait ne pas vouloir y participer, car on conçoit cela comme des jeux plutôt pour les jeunes, ou bien ce sont des jeux plutôt puériles), va petit à petit se prendre au jeu et s'impliquer complètement à en oublier son partenaire dans la vie.

On commence en toute innocence, on trouve cela ludique, mais finalement les exigences du jeu( car faille t'il arroser ses plantes à tel moment imposé par le jeu ou nourrir son bétail) va entraîner le participant dans une spirale ou la vie de famille perd peu à peu sa place.
Le fictif gagne du terrain sur le réel.
Il est vrai que l'appât du gain est plus fort. Devoir recommencer de nouveau une partie est agaçant voir désopilant. La hâte du moment opportun est plus fort : "toujours plus haut, toujours plus loin" pour arriver à la fin du jeu.

Même pour un adulte, le contrôle peut ne pas être facile, et il en faut beaucoup, il faut de la lucidité pour arrêter court le jeu. Savoir dire stop je ne suis pas dépendant, ni addicte.

Il faille avant tout savoir nous positionner dans l'utilisation de l'internet et ses applications, être plus responsable pour pouvoir mieux conseiller nos enfants ou nos jeunes.
Comment être un bon éducateur si nous même, nous ne faisons pas preuve de clairvoyance et de discernement.

     Pour éviter ce genre d'accroc, d'addiction au jeu (plus facile de le dire), je pense qu' il est important pour nous parents et éducateurs, de surveiller nos enfants de manière continue, posée et contrôlée (sans harcèlement) dans l'utilisation des applications sur le WEB, de crainte que ceux-ci ne se détachent du monde réel ou changent de comportement comme devenir agressif. Il peut y avoir un aspect pédagogique dans les applications mais un contrôle permanent de l'utilisation de l'internet est important et primordiale.



Etude de cas n°2 : NARCISSE 2.0

LE NARCISSISME

"la contemplation de soi, l'attention exclusive portée à soi"



L' histoire tiré d'un mythe grecque
Narcisse est un jeune homme qui n'a d'yeux que pour lui. Il ne sait aimer une autre personne. Un jour il aperçoit son reflet dans l'eau, et il tombe amoureux de lui même qu'il en mourra.
Il se changera en Narcisse


Être narcissique !
Est-ce que vous vous voyez amoureux de vous même ? amoureux de votre beauté ?
Amoureux de votre reflet ?
Au point d'en perdre la vie !

Quand on voit quelqu'un qui se mire, tout de suite
on le traite de narcissique, de "faaoru" (terme polynésien), d'imbus de lui même.

La notion de narcissisme aujourd'hui a une connotation plus large,
car elle revête une perception plus grande d'un individu,
certes ! l'individu s'aime... mais pas au point d'en mourir !
Il n'y a plus là que cette forme admirative physique, corporel,
Mais aussi une forme admirative de ses acquis, intellectuels,
de ses appartenances sociales, professionnelles.


analyse de Narcisse 2.0

Petit aparté : Facebook est un bon outil de communication, car l’interaction peut se faire en direct (à ton commentaire, la réponse peut être immédiate) c’est gratuit et géographiquement les distances (bien que l’on ne se voit physiquement) sont pratiquement réduites voir inexistantes. La bonne utilisation de Facebook peut donc en faire un bon outil de communication.
Le désavantage : les commentaires ne pouvant être modérés, tout le monde aura eu le temps de lire des commentaires désobligeant à un message avant que l’intéressé ne décide de supprimer sa publication.

« Laetitia se regarde elle-même, regardée par les autres. Elle est Narcisse 2.0 »
Voilà là la conclusion du texte, D’Après Alexandre des Isnards et Thomas Zuber (Facebook m’a tuer) Nil éditions, Paris 2011.

Le personnage de Laetitia est le reflet d’un grand nombre d’internaute qui au travers du net et notamment des réseaux sociaux ont besoin de se valoriser, de se faire valoir, d’être entretenue et ou d’être reconnue pour se rassurer de sa cause existentielle sur terre.
Quel bel outil, internet ! Quel bon instrument, Facebook ! Et quoi de plus facile que Facebook  pour se faire connaître aux yeux du monde! Quoi de plus accessible que les réseaux sociaux, pour se rendre célèbre par ses propres moyens et sa propre connaissance de soi comme moyen de médiatisation sans être réellement médiatisé. Laetitia est l’objet de sa propre médiatisation.
Laetitia a de nombreux amis sur Facebook, plus de 600 personnes, même le magasin d’à côté n’a pas autant de travailleurs. Les connait-elle tous vraiment ces personnes ? Pour autant, elle saura quoi en faire à bon escient. Ô, quel égo ! ? Elle saura sur qui « poser son épaule » à chacun de ses commentaires, elle saura « détourner le regard » tout en restant « politiquement correcte » quand la critique se fera sentir. Elle est « elle », elle est unique en son genre. Elle est peut être narcissique mais pas sarcastique : ce n’est pas une ingrate.
Laetitia a un opposé Raphael Brand. Elle, elle s’entretient via Facebook, comme si elle allait se refaire une beauté chez l’esthéticienne ! Lui, il a plus important à faire, il doit travailler et faire ses courses certainement pour s’entretenir.
                Que peut-on souligner de ce texte, c’est que nous avons tous en nous un peu de narcissisme. Il est modéré pour chacun et pour d’autres il dépasse ses entendements. L’estime de soi que nous avons chacun pour nous même n’est-il pas source de narcissisme ? Car, on appelle tous à vouloir se surpasser, aller de l’avant et pour cela il faut user de tous les moyens pour avancer. On a ce besoin de reconnaissance de la part de l’autre. Ce qui va venir opposer ce sentiment de narcissisme est que nous n’avons pas ce «  manque de constance et de solidité dans la mise en place de l’amour de soi. » de Geneviève Abrial, psychanalyste Paris 8ème.

Avoir une jolie voiture, une belle maison, un jolie vêtement, une belle coiffe, une belle poitrine, un beau maillot, un beau corps, une belle paire de lunette, de beaux enfants et intelligents, une belle carrière…
N’aspire t-on pas tous à un peu de cela !?




Etude de cas 3 :

SWEETIE, l'enfant virtuel

C'est un exemple même d'un mode et d'un monde virtuel auquel on y attribue un caractère et un but bien déterminé. Dans le cas de Sweetie (qui est un dénouement plutôt positif), ce personnage virtuel a permis de repérer et d'appréhender des personnes vicieuses, pédophiles. 

Cette évolution numérique, nous montre à quel point les avancés technologiques, numériques permettent aujourd'hui d'effectuer de grandes choses dans tous les domaines. Là où encore hier, la communication était lente et dépendante des moyens de l'époque (le courrier postal, par avion ou par bateau, la lenteur et les coûts investis, la communication par téléphone par fax ou minitel, les difficultés d'accès géographiques et autres), le monde a d'un coup rétrécie : la communication via internet, l'évolution numérique, les nouvelles technologies numériques, ont rapprochées d'une certaine manière les nations.
Il y a des gains de temps dans chacune de nos actions et pourtant on court toujours après lui.

Mais ce qui est du domaine du virtuel,
On est passé de personnage virtuel tout simple et plus ou moins ressemblant et un peu grossier (exemple : jeux WII, XBOX et compagnie... où était proposé de se créer son personnage virtuel) à très semblable. Aujourd'hui, la création des nouveaux procédés d'image permettent de créer un personnage très ressemblant à s'y tromper. 
Utiliser pour une juste cause telle que "sweetie" le concept est honorable. 
Des photos sont transformables et retouchables, les gens sont même retouchables en se faisant de la chirurgie esthétiques
 exemples : des filles barbies

"Valeria Lukyanova, une Barbie en chair et en os

Par  publié le 

Les poupées vivantes enflamment le Web. Après la jeune Dakota Rose, c'est au tour de Valeria Lukyanova, un clone de la poupée Barbie, version humaine, d'attiser la curiosité des internautes. "

En savoir plus sur http://www.lexpress.fr/styles/decryptage-people/valeria-lukyanova-une-barbie-en-chair-et-en-os_1107554.html#ggAqIFs22jV3LxbC.99

Internet c'est bien, toutes ces avancées technologiques, c'est très bien, mais toujours est dit que le monde avance en fonction de son évolution avec ces bons et mauvais côtés(plutot pervers) mais il faudra pour contrôler tous cela une solide et sincère surveillance de la part des pays.

Où est donc le danger ?
Si avec des personnages fictifs et ressemblant à la réalité, n'y a t'il pas là des risques de mauvaise interprétations en vue de tromper les gens, les individus, les populations voir les nations. Tout doit se faire de manière strictement mesuré. Mais nous vivons dans un monde économiquement mondial, ou la loi du commerce prévaut et chacun se doit de garder toute sa tête et sa conscience, voir sa grande lucidité pour éviter d'être écrasé.

Un monde virtuel,
C'est une échappatoire pour les gens en mal d'existence, pour des personnes fragiles en grande majorité, c'est un monde de rêve et sans contrainte réelle, tu es ton propre maître et ton propre créateur, tu ne dois qu'à toi même. Pas de loi. 
Mais cette utopie virtuelle ne doit pas dépasser sa fonction de virtualité, de crainte de ne confondre ce qui est réelle de ce qui ne l'est pas.

Exemple de succès virtuel :

HASTUSME MIKU
l’écran transparent/réfléchissant était presque invisible comparé à cette image.

"Le succès du vocaloïd est indéniable au japon et dans le reste de l’asie et Miku en est le porte-étandart. Elle a popularisé le genre par son image. Quand je dis « elle », il faut bien comprendre que je parle surtout des compositeurs et des marketeux car Miku n’est pas réelle. On peux parfois l’oublier, surtout quand on assiste à ses concerts.
« Un personnage virtuel, sans réel corps qui fait des concerts… qu’est-ce qu’il nous raconte ce malade encore ? » Un peu de respect je vous pris ! J’ai tout entendu ! Et je ne suis pas fou je vous ferai dire ! Hatsune Miku donne des concerts ! On est plus au moyen âge vous savez et la technologie actuelle nous permet de projeter sur une scène des personnages en 3D, comme si ils existaient. Comment ? Avec un hologramme ! Science-fiction, nous voilà ! Je parlerai technique plus tard mais sachez qu’un concert d’Hatsune miku contient bien Hatsune miku sur scène, comme si c’était une chanteuse vivante, de chair et d’os. Elle a de vrais musiciens sur scène, elle danse, parle au public. Classique en fait !"






6 commentaires:

  1. Effectivement je suis d'accord que nous avons tous un peu de narcissisme qui nous permet d'avancer dans la vie, de nous surpasser malgré les travers que nous subissons. Mais il nous faut modérer ce sentiment qui peut facilement basculer dans de l'égo, sentiment qui n'est pas objectif.

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  2. Effectivement ! La modération dans ce genre de sentiment ne peut que nous aider à ne pas tomber dans l'excès. Le narcissisme avec un grand "N".
    On a d'égale que soi-même : on est un petit "n" ou un grand "N". Tel se définira pour chacun son narcissisme.

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  3. Iaorana, pour FARMVILLE, on voit bien qu'une personne qui se disait "non-addict" au jeu s'est vraiment trompé.

    Enfaites comme je le dis dans mon "étude de cas pour FARMVILLE" ce jeu est conçu pour "accrocher le joueur potentiel" et donc qu'on le veuille ou pas, on finira par être dépendant.

    Mais il est vrai que l'excès de "ici jeu sur internet" bascule très vite et donc pour nous il sera difficile de "décrocher".

    Donc pour ne pas être "cyber-dépendant" il vaut mieux ne jamais commencer. ^^*

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  4. Tu as bien raison ! à moins de ne pas en être en accord avec les technologies modernes, d'être désintéressé, je pense que cela serait plus facile de ne pas tomber dans l'excès.
    Mon mari par exemple se suffit simplement dans l'utilisation UTILE de google mail, qu'il a découvert il y a peu de temps. Les réseaux sociaux, c'est pas son fort et il trouve cela trop compliqué et trop étalé aux yeux de tous.
    Ma mère qui a 76 ans, a découvert le net et ses atouts il y a 2 ans, et depuis elle en est fan. Les réseaux sociaux ça lui parle ! comme quoi c'est accessible à tout âge !

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  5. Coucou Averii, je suis contente de te lire. Les technologies évoluent très très vite et nous sommes obligés de nous adapter pour ne pas être décalé. Il y en a aussi qui se contente de peu comme ton mari et le mien aussi. Le courrier électronique c'est pas mal et même trop lol. J'ai parcouru quelques blogs de votre promotion et ils sont très parlants. Je te souhaite beaucoup de bonnes choses pour la suite. Ensuite, hihihihi tu pourras effectuer une formation auprès de David et compagnie du lycée de Papara.

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    1. Hello ! Merci pour tes encouragements, je suis bien heureuse de m'être lancer dans les études de sciences de l'éducation ! Certes ce n'est pas facile de gérer études vie familiale et vie professionnelle mais qu'est-ce que c'est enrichissant tant au niveau des apprentissages, des connaissances et de leur partage avec les professeurs comme avec les autres étudiants de L3 EDU ! Nos origines professionnelles et diverses font que le partage de notre vécu professionnel propre à chacun nous permet de mesurer et penser la position de chacun dans son travail. Tout comme un enseignant, un assistant de vie scolaire, un adjoint d'éducation, chacun avons une place importante au sein de l'Education.
      Pour ce qui est de la découverte des cours d'informatique, j'en ai appris beaucoup, je suis encore en mode "à perfectionner" mais que de richesse, de découverte et d'apprentissage : c'est comme dans la publicité avec le chien et ses lunettes "eh ! les copains ! JE VOIS !" et bien je suis un peu comme lui...
      Ce qui est de l'internet, c'est un outil des temps modernes et qui est indispensable, car on gagne en beaucoup de choses avec... en temps, en coût, en visuelle, en gestion, en apport théoriques ou de connaissances, en échange et autres. Il est juste important d'en suivre son évolution de vivre en parallèle avec lui. Cependant il est tout aussi important de tenir compte de sa face caché qui peut être néfaste à chacun comme pour tout un monde. Vivre avec son temps mais pas en toute ignorance, ne pas oublier les petits à côté comme sa famille et ses petites futilités de la vie qui parfois font un tout pour construire de bonnes choses.
      Merci encore Maite de m'avoir écrit et à bientôt !
      David est intéressé par une formation de sciences de l'éducation ! donc on verra l'an prochain !

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